La laine polaire en fond de cage

On commence à voir de plus en plus de passionnés maintenir leurs cobayes sur des tapis de cage en laine polaire. Est-ce vraiment adapté ? Comment bien l’utiliser ?

Pourquoi utiliser de la laine polaire ?

Certains petits rongeurs sont très sensibles à la litière (allergies, problèmes respiratoires), et certains humains aussi ! La litière peut facilement être remplacée par un tapis de cage en laine polaire. Ce matériau synthétique est sans danger pour les petits animaux, et a l’avantage de sécher rapidement, ce qui laisse une surface non – ou peu – humide. Il est aussi facilement lavable !

L’idée de cette solution alternative est née aux Etats-Unis et elle est très facile à mettre en oeuvre, pour peu que l’on respecte certains principes. Tout d’abord, ce type d’installation ne convient qu’aux NAC qui ne creusent pas ou qui ne déchiquetteront pas le tissu pour en faire un nid. Il est donc le mieux adapté aux cochons d’Inde, et à certains lapins et hérissons. C’est également un excellent fond de cage pour les animaux paralysés ou handicapés, et pour ceux qui viennent de subir une opération chirurgicale (pas de risque d’avoir des morceaux de litière dans les plaies).

Comment ça marche ?

Il faut tout d’abord choisir une laine polaire assez épaisse. Mais le plus important c’est ce qu’on met en dessous ! En effet, ce tissu laisse passer l’urine, mais ne l’absorbe pas : il faut donc placer en dessous une couche de textile absorbant, comme par exemple plusieurs serviettes de bain. Vous pouvez aussi réaliser vous-même des tapis de cage dont le dessus est constitué de polaire, le dessous est en coton, et l’intérieur est rembourré avec une fine couche de mousse.

Les tapis de cage et serviettes placées en dessous doivent être lavés tous les 2 ou 3 jours minimum, avec le cycle « délicat », à 40 ou 60 degrés. Prenez soin d’utiliser une lessive non allergène, et sans parfum, afin de ne pas perturber les rongeurs. N’ajoutez pas d’assouplissant, car il rendrait le polaire plus perméable (les gouttes d’urine risqueraient de perler à la surface au lieu de pénétrer le textile).

Par Marie-Sophie Germain
Photo : Guinea Pig Wheekly UK

 

Marie-Sophie Germain

Auteur et journaliste spécialisée en Nouveaux Animaux de Compagnie - 30 Millions d'Amis - NAC Magazine (www.nac-magazine.com) - Editions de Vecchi - Editions Rustica/Fleurus